Jérôme Mesnager
Né à Colmar (Haut-Rhin) en 1961
Paris, il a 10 ans, voisin de Jean-Pierre Le Boul’ch, animateur d’une revue d’art et de poésie, il y croisera les grands artistes du moment parmi lesquels César, Armand, Ernest Pignon-Ernest…Passé par l’école supérieure d’arts appliqués Boulle, marqué par la disparition du pop-artiste Robert Malaval en 1980, Jérome Mesnager décide de devenir le peintre de la vitesse et de la vie.
Lors de journées d’art éphémère tenues dans des lieux désaffectés, muni d’un pinceau et d’un pot de peinture blanche, il se recouvre le corps, se transforme en un «corps idéal» évoluant dans un espace devenu tableau.
Le 16 janvier 1983 vers 12h30, «l’homme blanc» fait son apparition sur les murs de maisons abandonnées dans l’espoir d’atténuer la désolation de quartiers « expulsionnés»…
Ce «personnage», symbole de liberté, de joie, d’universalité quittera très rapidement les murs parisiens pour diffuser son message de fraternité aux quatre coins du monde, de l’Asie aux pyramides égyptiennes.
Ils sont aujourd’hui plusieurs milliers à être entrés dans la ronde.
L’homme blanc, une version contemporaine de la statue de la liberté d’Auguste Bartholdi ?… Ne sont-ils pas tous deux issus du berceau colmarien dans le Haut-Rhin !
Homme blanc,
pantin de l’instantané,
miroir impitoyable
de nos gesticulations urbaines.