L7m
Né en 1988 à São Paulo (Brésil)
Luis Gustavo Martins est né en dessinant. Dès l’enfance, il participe à des concours de dessin et l’un de ses premiers prix sera un livre d’images animalières. Une passion qui ne le quittera plus.
A 16 ans, il est initié par un de ses cousins au pixação, le graffiti made in São Paulo où prise de risque, transgression, revendication, prennent le pas sur l’esthétique.
La découverte de la peinture à la bombe aérosol lui offre de nouvelles perspectives qu’il ne tardera pas à mettre en œuvre sur les façades défraîchies ou les bâtiments à l’abandon, en mode « urbex », tel un dernier survivant laissant un message aux générations futures.
Face aux enjeux écologiques particulièrement sensibles au Brésil avec la déforestation amazonienne et à la passivité d’une population aveuglée par les médias, L7M (le 7 est son chiffre fétiche) axe son travail dans deux directions.
Il peint des oiseaux tropicaux, tout en mouvement, positifs et lumineux, aux couleurs chatoyantes, conjugué avec des motifs géométriques «graffuturistes». Des animaux libres porteurs d’espoir.
Les portraits d’humains sont, quant à eux, sombres, aveugles et muets, aliénés par les médias de masse et les multinationales. L’art urbain sera, pour L7M, un vecteur de prise de conscience et, qui sait, de protestation et de révolte…
Les oiseaux couleurs sont porteurs d'espoir,
ils n'aiment ni la déforestation,
ni les produits chimiques;
ils veulent simplement
garder leur terre d'envol vers l'infini.