Peter Unsicker

Chorus II, mai 2014 Chorus II, mai 2014
  • plâtre sur béton
  • 100 x 120 cm
  • © Olivier Borst
  • Interview Video

    unsicker
  • Né à Heidelberg (Allemagne) en 1947
     
    Plasticien sculpteur, Peter Unsicker a son atelier en rez-de-chaussée, vitrine sur rue, horizon bétonné, vue imprenable sur le mur.

    Il entame son «travail sur ce qui est corrompu» en 1986, car «Comment le corps peut se retrouver dans la pierre – dans le béton ? La distance est trop grande, sa chance est juste là-dedans».

    Trois années d’actions à forte valeur ajoutée symbolique sont lancées.

    Un grand pansement préventif sur le thème du «Temps de moisissure» arraché par une ronde de militaires… La guerre frappait à sa porte!

    Des masques de plâtre, visages grimaçants, sorte de mémoriel intriguant et questionnant prennent le relais et se multiplient sur le mur au gré des «nettoyages».

    La lutte se poursuit «bois contre béton». Imaginant une putréfaction contagieuse de l’un à l’autre, Peter Unsicker adosse au mur des poutres de pin.

    «Wall Street Gallery» devient l’enseigne de son atelier.

    En 1989. Des bris de miroirs recouvrent le mur, «Fissure dans l’optique» d’un éphémère Mu(seh)um (seh = voir). 

    Les os de la performance «Transplantation» jonchent le sol. Fendus, ils renferment marks occidentaux et orientaux, fusion symbolique en une substantifique moëlle.

    Le 9 novembre 1989, l’ours berlinois se remet à danser et la (W)ALL STREET GALLERY peut continuer à développer ses activités plastico-musicales…

    Radiographie d’un cerveau Yin et Yang,
    accumulation de masques,
    mémorial de l’absurde :
    des visages s’appellent de chaque côté du mur.